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Raging Club de Strasbourg

Ou la rage de vain creux ?

« Quelle rage a-t-on d'apprendre ce qu'on craint toujours de savoir ! » (Beaumarchais)
Le Racing, c'est comme les gens...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/28.07.2006-030...

"...Sweet honey sugar
Où en est l'art Edgart ? Je n'l'ai pas vu depuis longtemps
Je n'ai pas l'temps, le temps, le temps
D'attraper la rage...

Et les filles à l'âme romantique et ensorcelée
Les lèvres refermées sur les pages de leurs cahiers

Ah pouvoir partir et mourir avec
El Desdichado
Et oublier les mots des salons gris..." (Noir Désir, La rage)

Le hâle barbe

07/08/2006 00:05
736 lectures
Fin du quotidien canicule ? Mais un peu de soleil au mois d'août ça ne fait quand même pas de mal...
Où l'on voit que l'expression « il pleut, il tombe des hallebardes » est fort à propos...

Toute cette eau méritant une bonne vieille blague Carambar de derrières les fagots dont le verdict n'est pas laid :
« Dans quel pays ne bronze-t-on pas du nez ? »

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/25.09.05-025-e...

"On voudrait savoir éviter
La pluie
Entre les gouttes se glisser
Deux, trois nuages et l'on
Court à l'abri
On n'aime pas trop se mouiller

On se dit qu'ailleurs
Sous d'autres latitudes
Le soleil est brûlant
Même en plein hiver
On rêve d'Orient,
De cap au sud
De sable et de mer

Et l'on attend sous des portes
Cochères
Ou transi sous un parapluie
On met des chapeaux, des gants,
Des impers
On se cache, on se rétrécit

Faudrait pas s'éloigner,
Rester dans son coin
Une averse et l'on risque
D'être surpris
Pas de jolie vie,
De joli chemin
Si l'on craint la pluie

On prie le ciel
Et les grenouilles
Et l'hirondelle
Que le temps tourne
Comme tourne la chance
Dieu que tout baigne
Quand il y a du soleil
Mais voilà,
Le mauvais temps ça
Recommence

Mais
Dans les vies sèches
L'eau se venge aussi:
Y a des ouragans,
Des moussons,
Des déserts.
Autant apprendre
A marcher
Sous la pluie
Le visage
Offert" (source)

Jean-Jacques Goldman, La pluie

Fête du vain ?

06/08/2006 10:05
352 lectures
Verre plein, je te vide, verre vide, je te plains, comme on dit. In vino veritas ? Vin, vis, deviens...
Rencontres sympathiques, bouteilles sympathiques... Décidément, quand le vin dicte, la Norinie sait se montrer accueillante... Vins nobles et VT, mieux vaut tard que jamais, sans doute...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/colmar17.09.05...

"Jolie bouteille, sacrée bouteille
Veux-tu me laisser tranquille ?
Je veux te quitter, je veux m'en aller
Je veux recommencer ma vie

J'ai traîné
Dans tous les cafés
J'ai fait la manche bien des soirs
Les temps sont durs
Et j'suis même pas sûr
De me payer un coup à boire

Jolie bouteille, sacrée bouteille
Veux-tu me laisser tranquille ?
Je veux te quitter, je veux m'en aller
Je veux recommencer ma vie

J'ai mal à la tête
Et les punaises me guettent
Mais que faire dans un cas pareil
Je demande souvent
Aux passants
De me payer une bouteille

Jolie bouteille, sacrée bouteille
Veux-tu me laisser tranquille ?
Je veux te quitter, je veux m'en aller
Je veux recommencer ma vie

Dans la nuit
J'écoute la pluie
Un journal autour des oreilles
Mon vieux complet
Est tout mouillé
Mais j'ai toujours ma bouteille

Jolie bouteille, sacrée bouteille
Veux-tu me laisser tranquille ?
Je veux te quitter, je veux m'en aller
Je veux recommencer ma vie

Chacun fait
Ce qui lui plaît
Tout l'monde veut sa place au soleil
Mais moi j'm'en fous
J'n'ai rien du tout
Rien qu'une jolie bouteille

Jolie bouteille, sacrée bouteille
Veux-tu me laisser tranquille ?
Je veux te quitter, je veux m'en aller
Je veux recommencer ma vie" (source)

L'amer, hic

05/08/2006 00:28
479 lectures
On a tous notre Amérique, notre Nouveau Monde auquel on rêve...
C'est juste que c'est pas tous les jours le Racing. L'Eldorado du foot alsacien, il est plus plombé que dorado en ce moment...
Pour le reste, c'est pas tout d'avoir le filon et la pelle, encore faut-il vouloir creuser et risquer de trouver quelque chose. Finalement, la grisaille est tellement plus rassurante...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/28.07.2006-010...

"Mes amis, je dois m'en aller
Je n'ai plus qu'à jeter mes clés
Car elle m'attend depuis que je suis né
L'Amérique

J'abandonne sur mon chemin
Tant de choses que j'aimais bien
Cela commence par un peu de chagrin
L'Amérique

L'Amérique, l'Amérique, je veux l'avoir et je l'aurai
L'Amérique, l'Amérique, si c'est un rêve, je le saurai
Tous les sifflets des trains, toutes les sirènes des bateaux
M'ont chanté cent fois la chanson de l'Eldorado
De l'Amérique

Mes amis, je vous dis adieu
Je devrais vous pleurer un peu
Pardonnez-moi si je n'ai dans mes yeux
Que l'Amérique

Je reviendrai je ne sais pas quand
Cousu d'or et brodé d'argent
Ou sans un sou, mais plus riche qu'avant
De l'Amérique

L'Amérique, l'Amérique, je veux l'avoir et je l'aurai
L'Amérique, l'Amérique, si c'est un rêve, je le saurai
Tous les sifflets des trains, toutes les sirènes des bateaux
M'ont chanté cent fois la chanson de l'Eldorado
De l'Amérique

L'Amérique, l'Amérique, si c'est un rêve, je rêverai
L'Amérique, l'Amérique, si c'est un rêve, je veux rêver" (source)

Joe Dassin, L'Amérique

Faites de la bière...

04/08/2006 17:36
371 lectures
"L'alcool, il y a deux versions. Soit c'est un ennemi qui te veut du bien mais qui te fait du mal, soit c'est un ami qui te veut du mal, mais qui te fait du bien"

Alcoolo, colique ! Va falloir se calmer là... Living Las Vegas ? Leaving la Véga...
Ethyle, l'étoile s'étiole...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/23.07.2006-005...

"Mes illusions donnent sur la cour
Des horizons j'en ai pas lourd
Quand j'ai bossé toute la journée
Il ne me reste plus pour rêver
Qu'les fleurs horribles de ma chambre
Mes illusions donnent sur la cour
J'ai mis une croix sur mes amours
Les p'tites pépées pour les toucher
Faut d'abord les allonger
Sinon c'est froid comme en décembre

Quand le soir venu j'm'en reviens du chantier
Après mille peines et le corps harassé
J'ai le regard morne et les mains dégueulasses
De quoi inciter les belles à faire la grimace
Bien sûr y a des filles de joies sur le retour
Celles qui mâchent le chewing-gum pendant l'amour
Mais que trouverais-je dans leur corps meurtri
Sinon qu'indifférence et mélancolie
Dans mes frusques couleur de muraille
Je joue les épouvantails

Mais nom de Dieu dans mon âme
Brûlait pourtant cette flamme
Où s'éclairaient mes amours
Et mes brèves fiançailles
Où s'consumaient mes amours
Comme autant de feux de paille
Aujourd'hui je fais mon chemin solitaire
Toutes mes ambitions se sont fait la paire
J'me suis laissé envahir par les orties
Par les ronces de cette chienne de vie

Mes illusions donnent sur la cour
Mais dans les troquets du faubourg
J'ai des ardoises de rêveries
Et le sens de l'ironie
J'me laisse aller à la tendresse
J'oublie ma chambre au fond d'la cour
Le train de banlieue au petit jour
Et dans les vapeurs de l'alcool
J'vois mes châteaux espagnols
Mes haras et toutes mes duchesses

À moi les petites pépées les poupées jolies
Laissez venir à moi les petites souris
Je claque tout ce que je veux au baccara
Je tape sur le ventre des Maharajas
À moi les boîtes de nuit sud-américaines
Où l'on danse la tête vide et les mains pleines
À moi ces mignonnes au regard qui chavire
Qu'il faut agiter avant de s'en servir
Dans mes pieds-de-poule mes prince-de-galles
En douceur je m'rince la dalle

Et nom de Dieu dans mon âme
V'la que j'ressens cette flamme
Où s'éclairaient mes amours
Et mes brèves fiançailles
Où se consumaient mes amours
Comme autant de feux de paille
Et quand les troquets ont éteint leurs néons
Qu'il ne reste plus un abreuvoir à l'horizon
Ainsi j'me laisse bercer par le calva
Et l' dieu des ivrognes guide mes pas" (source)

Serge Gainsbourg, L'alcool

Loulouvre y es-tu ?

03/08/2006 19:13
1.540 lectures
http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/30.06.2006-136...

"T'as vu Lolita,
Ta pote Marylou,
Qu'a un an de moins qu'toi,
Qu'j'ai connue bout de chou,
T'as vu comme elle a
changé tout d'un coup ?
Eh ben, ma doudou,
Elle a vu le loup.

J'vais pas lui r'procher,
Eh, c'est pas un crime,
A peine un pêché,
Et des plus minimes.
D'après sa copine,
Qui l'a balancée,
C'est à la mi-août
Qu'elle a vu le loup.

C'est plus pour la frime
Que pour le frisson
Qu'un soir de déprime
Un gentil couillon
A eu le grand bonheur
De gagner l'pompon,
De cueillir sa fleur
Avant la saison.

Hormis la jouissance
D'emmerder ses vieux,
Y avait pas urgence,
Y avait pas le feu,
D'autant qu'la romance
A duré bien peu.
Elle a vu le loup
Deux minutes en tout.

Pour la performance,
Et puis pour l'extase,
La pauvre est, malchance,
Tombée sur un naze,
Vilain comme un pou,
Maladroit comme tout.
Elle a vu le loup,
Il vaut pas un clou.

Elle a vu le loup,
Tant mieux ou tant pis,
C'était pas un bon coup,
Ni un bon parti.
J'lui jette pas la pierre,
J'crée pas une émeute.
Y paraît qu'sa mère
A vu toute la meute.

Quant à toi, ma douce,
Ma jolie pucelle,
Suce encore ton pouce,
Joue à la marelle.
C'qu'a fait Marylou,
Eh ben, tu t'en fous.
Elle a vu le loup,
C'était un voyou !

Mais j'espère, ma douce,
Que quand viendra l'heure
De prendre cette Bastille
Sous ta robe à fleurs,
Le loup aura l'heur
De te plaire autant
Pour son joli coeur
Que pour ses talents.

S'il est, ce beau jour,
Doux comme un agneau,
Donne lui ton amour
En paquet-cadeau,
En plus du diamant
Que tu gardes encore,
Mais combien de temps ?
Au creux de ton corps." (source)

Renaud, Elle a vu le loup


Rosing Club de Strasbourg

30/07/2006 08:41
773 lectures
Où il est question de ressemblances entre l'amour, la femme et le Racing...

« L'amour est aveugle et sa canne est rose »

« La vie est une rose dont chaque pétale est une illusion et chaque épine une réalité »

« Femme : Rose qui prend parfois deux "s" » (hi hi... han)

Le Racing, c'est pareil finalement, et moi cette écharpe, je l'aime...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/29.07.2006-003...

"Some say love, it is a river
that drowns the tender reed.
Some say love, it is a razor
that leaves your soul to bleed.
Some say love, it is a hunger,
an endless aching need.

I say love, it is a flower,
and you it's only seed.
It's the heart afraid of breaking
that never learns to dance.
It's the dream afraid of waking
that never takes the chance.
It's the one who won't be taken,
who cannot seem to give,
and the sould afraid of dyin'
that never learns to live.

When the night has been too lonely
and the road has been to long,
and you think that love is only
for the lucky and the strong,
just remember in the winter
far beneath the bitter snows
lies the seed that with the sun's love
in the spring becomes the rose" (source)

Bette Midler, The rose


Du Racing et des ailes

28/07/2006 00:01
465 lectures
A chaque fois c'est pareil : loin de toute rationalité, on est là, excités et impatients, à espérer, comme des gamins. Que la magie jaillisse du ballon, que les stars en short viennent hurler leur joie au bas de la tribune et que tous se congratulent pour un dérisoire franchissement de ligne... Joie aussi primaire qu'élémentaire... Bouffée d'oxygène quand on vous a privé d'air...
Allez Racing, fighting spirit !

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/30.06.2006-056...

On a le droit de ne pas réussir, mais pas celui de ne pas essayer...

Démission des missions

26/07/2006 00:33
306 lectures
Robert a dit :

« Démission : 1. Acte par lequel on se démet d'une fonction, d'une charge, d'une dignité ; rupture par le salarié de son contrat de travail. 2. Acte par lequel on renonce à qqch ; attitude de fuite devant les difficultés.

A moi le 1, à toi le 2...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/11.06.2006-017...

"Qu'est-ce qui nous tente ?
Qu'est-ce qui nous donne ces envies?
Qu'est-ce qui nous enchante,
qu'est-ce qui nous réveille la nuit?
Souvent souvent c'est les certitudes,
de temps en temps c'est la solitude
Très peu pour moi les habitudes
sinon J'vais passer pour un con
Qu'est-ce qu'on en pense?
Qu'est-ce qu'on se marre tous les deux
Qu'est-ce qu'on supporte?
Qu'est-ce qui pourrait bien nous rendre heureux?
Un souffle autour du cou,
un repas-ciné pour deux
Franchir le rubicond voire mieux
Sinon j'vais passer pour un...
Dans un sens partir vaut mieux
que de souffrir de négligence
On pourrait s'ouvrir dans tous les sens
Ça n'aurait plus d'importance
Qu'est-ce qui nous tente ?
Qu'est-ce qui nous donne ces envies ?
Qu'est-ce qui m'arrive ?
Qu'est-ce que je fais encore ici ?
J'ai bien plus d'habitudes
qu'on avait de certitudes
Et plus encore de solitude
que l'on avait pris d'altitude
Dans un sens partir vaut mieux
que de souffrir de négligence
On pourrait... dans tous les sens
Ça n'aurait plus d'importance
Faut pas se laisser gagner
par l'euphorie de croire
que l'on est un homme important." (source)

Louise Attaque, Qu'est-ce qui nous tente

Chaud effroi

25/07/2006 00:04
670 lectures
« La nuit, l'ennui nuit »

Finalement, vu la chaleur, la meilleure des choses c'est encore de sortir la nuit... si on ne la craint pas... et qu'on peut éviter les mauvaises rencontres...
A la chasse... Je capture, j'emprisonne...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/21.07.2006-052...

Le jour naît supporter

24/07/2006 07:26
529 lectures
Les trois nouveaux hommes forts du Racing

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/23.07.2006-069...
http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/23.07.2006-095...
http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/23.07.2006-200...

Le sourire de la jeunesse

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/23.07.2006-178...

Des retardataires aux bretelles remontées

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/23.07.2006-104...
http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/23.07.2006-121...

Le mec à pas embêter

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/23.07.2006-122...

Le total look de Devaux et Cassard

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/23.07.2006-125...
http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/23.07.2006-147...

Le fameux « auto-coup-du-chapeau-mine-de-rien »

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/23.07.2006-054...

Même dans le Calcio ils sont plus discrets...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/23.07.2006-119...



Feu d'artifesses, 2

18/07/2006 00:10
351 lectures
"La langue est l'organe essentiel du goût. Mais en outre, elle joue un rôle important dans le léchage de cul de ses supérieurs"
Eh ben, c'es pas gagné...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/14.07.2006-103...

"Ti-Cul est pas allé
À ses cours du matin
Parce qu'en quecq'part y sait
Que ça lui sert à rien

Y'a préféré scèner
Au salon étudiant
Plutôt que de s'faire c.hier
D'vant un prof emmerdant

Y fait sans ambition
Un DEC en sciences humaines
Un peu à reculons
Sans trop s'donner la peine

Y voulait être comédien
Mais ses parents lui ont dit
Que c'était pas un bon ch'min
Pour être heureux dans la vie...

Facque y'é là pis y niaise
Fout rien dans ses études
Pour lui c'est d'la foutaise
D'la criss de platitude

La seule chose qui l'allume
C'est son équipe d'impro
Ou les pétards qu'y s'fume
Quand y fait d'la radio

Mais sa moman espère
Qu'y devienne avocat
Qu'il fasse un bon salaire
Un peu comme son popa

Mais Ti-Cul est pas un c.on
'Sait ben que pour être heureux
Faut vivre pour ses convictions
Et non pour celles de ses vieux

Pourquoi chercher un sens
À toutes leurs conneries ?
Ti-Cul va tenter ta chance
Et fais ton ch'min dans la vie
Parce qu'au fond le vrai plaisir
C'est p't'être juste de pas savoir
Comment qu'a va finir
Ta p'tite histoire

Et y'a son grand frère
Un genre d'insignifiant
Vendeur de cellulaires
Qui pense rien qu'à l'argent

Qui lui dit : " C'est d'valeur
T'auras jamais d'ouvrage
Parce que dev'nir acteur
C'est pelleter des nuages "

Sa vie est toute tracée
Y s'pose jamais de questions
Et à l'entendre parler
C'toujours lui qui a raison

Sauf que Ti-Cul s'en balance
Il sait que les gens bornés
Veulent masquer leur impuissance
En essayant d't'écraser

Pourquoi chercher un sens
À toutes leurs conneries ?
Ti-Cul va tenter ta chance
Et fais ton ch'min dans la vie
Parce qu'au fond le vrai plaisir
C'est p't'être juste de pas savoir
Comment qu'a va finir
Ta p'tite histoire

Une chance y'a sa copine
Une fille qui est super fine
Qui au moins le comprend
Et sait qu'y a du talent

Elle lui dit d's'accrocher
Et d'continuer à croire
Qu'y s'ra p't'être accepté
Dans un conservatoire

Et qu'ya toujours l'option
Même si c't'en attendant
D'faire d'la figuration
Dans des téléromans

Parc'que pour vivre sa passion
Et pas regretter plus tard
Y faut ben comme de raison
Que tu commences en quecqu'part

C'est pour ça que demain
Y va tout abandonner
Et au diable les crétins
Qui veulent pas l'encourager
Parce qu'y sait qu'le vrai plaisir
Au fond c'est de pas savoir
Comment qu'a va finir
Sa p'tite histoire

Garder son esprit libre
Trouver un peu d'équilibre
Pour le reste y s'en fout ben
Ti-Cul a hâte d'êt' demain..." (source)

Les Cowboys Fringants, Ti-cul



Comptes de faits

15/07/2006 00:28
444 lectures
On se cherche des contes de fée au quotidien... Chassez le naturel, il revient au galop...

"- Les épines, à quoi servent-elles ?
Le petit prince ne renonçait jamais à une question, une fois qu'il l'avait posée. J'étais irrité par mon boulon et je répondis n'importe quoi:
- Les épines, ça ne sert à rien, c'est de la pure méchanceté de la part des fleurs !
- Oh !
Mais après un silence il me lança, avec une sorte de rancune:
- Je ne te crois pas ! Les fleurs sont faibles. Elles sont naïves. Elles se rassurent comme elles peuvent. Elles se croient terribles avec leurs épines..." (source)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/30.06.2006-003...

"Cendrillon pour ses vingt ans
Est la plus jolie des enfants
Son bel amant, le prince charmant
La prend sur son cheval blanc
Elle oublie le temps
Dans son palais d'argent
Pour ne pas voir qu'un nouveau jour se lève
Elle ferme les yeux et dans ses rêves
Elle part, jolie petite histoire (2x)

Cendrillon pour ses trente ans
Est la plus triste des mamans
Son bel amant a foutu l'camp
Avec la belle au bois dormant
Elle a vu cent chevaux blanc
Loin d'elle emmener ses enfants
Elle commence à boire
A traîner dans les bars
Emmitouflée dans son cafard
Maintenant elle fait le trottoir
Elle part, jolie petite histoire (2x)

Dix ans de cette vie ont suffi
A la changer en junkie
Et dans un sommeil infini
Cendrillon voit finir sa vie
Les lumières dansent
Dans son ambulance
Mais elle tue sa dernière chance
Tout ça n'a plus d'importance
Elle part
Fin de l'histoire

Notre père qui êtes si vieux
As-tu vraiment fais de ton mieux
Car sur la terre et dans les cieux
Tes anges n'aiment pas devenir vieux" (source)

Téléphone, Cendrillon

Défilé mignon

Robert a dit :
1. Défiler : 1. Défaire, détacher [...] 3. Disposer (des troupes, un ouvage) de manière à soustraire à la vue, au feu ennemi. Se défiler : s'esquiver ou se récuser au moment critique.
2. Défiler : 1. Marcher en file. Passer en colonne devant un chef militaire. Passer solennellement l'un derrière l'autre, lors d'une démonstration, d'une manifestation. 2. Se succéder sans interruption.

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/13.07.2006-007...

"La prise de la Bastille

En ces premiers mois de la Révolution française, une grande agitation règne à Paris. Au printemps 1789, les Etats Généraux ont refusé de se dissoudre et se sont transformés en Assemblée nationale constituante. En juillet, le roi Louis XVI fait venir de nouvelles troupes et renvoie Necker, ministre populaire. Le matin du 14 juillet, le peuple de Paris prend des armes aux Invalides puis se dirige vers une vieille forteresse royale, la Bastille. Après une fusillade sanglante, il s'empare et délivre les quelques prisonniers qui y étaient enfermés.

La prise de la Bastille est une première victoire du peuple de Paris contre un symbole de l'Ancien Régime. L'édifice est d'ailleurs intégralement démoli dans les mois qui suivent.

La "fête de la Fédération", Le 14 juillet 1790, célèbre en grande pompe le premier anniversaire de l'insurrection. A Paris au Champ de Mars, une messe est dite par Talleyrand sur l'autel de la patrie.

La fête nationale

Par la suite, la commémoration du 14 juillet 1789 est abandonnée, jusqu'à ce que la IIIème République, notamment Gambetta, cherche à célébrer les fondements du régime. Sur proposition du député de la Seine, Benjamin Raspail, la loi du 6 juillet 1880 fait du 14 juillet la fête nationale de la République.

L'accent est mis, dès le début, sur le caractère patriotique et militaire de la manifestation, afin de témoigner du redressement de la France après la défaite de 1870. Toutes les communes sont concernées. La fête débute par une retraite aux flambeaux le 13 au soir. Le lendemain, les cloches des églises ou les salves annoncent le défilé, suivi d'un déjeuner, de spectacles et de jeux. Les bals et feux d'artifice terminent la journée.

Après l'austérité de la guerre de 1914-1918, Le 14 juillet 1919 est une grande célébration de la victoire. Dans le même esprit, Le 14 juillet 1945 est précédé par trois jours de réjouissances civiques.

Le 14 juillet aujourd'hui

Le 14 juillet connaît toujours un grand succès. A Paris, le traditionnel défilé militaire sur les Champs-Elysées fait l'objet d'une préparation minutieuse. Partout se déroulent bals, illuminations ou feux d'artifice.

Les présidents de la Vème République ont apporté quelques modifications au déroulement de la journée. Pour renouer avec la tradition du Paris révolutionnaire, le Président Giscard d'Estaing a fait défiler les troupes entre la place de la Bastille et la place de la République.

Sous la présidence de François Mitterrand, Le 14 juillet 1989 a été un moment fort de la célébration du bicentenaire de la Révolution française. De nombreux chefs d'Etat étrangers ont pu assister notamment à "la Marseillaise", spectacle de Jean-Paul Goude.

En 1994, des soldats allemands de l'Eurocorps participent au défilé sur les Champs-Elysées en signe de réconciliation.

Depuis l'élection du Président Chirac, de nombreux jeunes venus de la France entière, et des militaires sont invités à la réception qui est donnée dans le parc du Palais de l'Elysée après le défilé. " (source)

12 juillet 1998 bis ?

12/07/2006 07:24
706 lectures
A quelques heures et quelques coups de tête près...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/09.07.2006-048...

Faute de gloire, reste l'histoire...

"1930 :

Alors qu'elle ouvre les hostilités face au Mexique, la France inscrit par l'intermédiaire de Lucien Laurent le premier but de l'histoire de la Coupe du monde de Football. Nous sommes alors à la 19ème minute et trois autres buts suivront. Finissant sur un score de 4 à 1, la France, qui est un des seuls pays européens à ne pas avoir dédaigné cette coupe, peut croire en ses chances. Mais ce sera en fait sa seule victoire du tournoi. Finalement le seul français qui inscrit son nom dans l'histoire pour longtemps est Jules Rimet, instigateur de cet événement devenu un des plus populaire au monde.

[....]

Lors de la finale de la première Coupe du monde de football à Montevideo, l'Uruguay bat l'Argentine par 4 buts à 2. La France terminera à la troisième place. L'équipe de l'Uruguay, qui joue à domicile, remporte tous ses matchs. L'Italie en 1938 puis le Brésil en 1970 et 2002 remporteront aussi la Coupe du monde sans perdre un seul match" (source)


Allons enfants de la partie...

Ironie du sort, c'est toujours quand on (re)commence à vous promettre quelque chose qu'on vous l'enlève aussitôt...
Fin du rêve, on se réveille... Pas de quoi s'envoyer en l'air ou découcher, finalement...
Tant pis, gardons la tête haute, merci pour les bons moments et la leçon, et retour au train-train du quotidien...

Robert a dit :
"Finale : dernière épreuve qui, après les éliminatoires et parfois le repêchage, désigne le vainqueur".
Game over, donc...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/09.07.2006-052...

"Depuis que je suis loin de toi
Je suis comme loin de moi
Et je pense à toi tout bas
Tu es à six heures de moi
Je suis à des années de toi
C'est ça être là-bas.

La différence
C'est ce silence
Parfois au fond de moi.
Tu vis toujours au bord de l'eau
Quelquefois dans les journaux
Je te vois sur des photos.
Et moi loin de toi
Je vis dans une boite à musique
Electrique et fantastique
Je vis en "chimérique".

La différence,
C'est ce silence
Parfois au fond de moi.
Tu n'es pas toujours la plus belle
Et je te reste infidèle
Mais qui peut dire l'avenir
De nos souvenirs
Oui, j'ai le mal de toi parfois
Même si je ne le dis pas
L'amour c'est fait de ça.

Il était une fois
Toi et moi
N'oublie jamais ça
Toi et moi !

Depuis que je suis loin de toi
Je suis comme loin de moi
Et je pense à toi là-bas.
Oui j'ai le mal de toi parfois
Même si je ne le dis pas
Je pense à toi tout bas..." (source)

Michel Polnareff, Lettre à France

Aux larmes citoyens !

Reste à voir quel goût elles auront, celles-là...

"Aux premiers jours de la Révolution française, les trois couleurs sont d'abord réunies sous la forme d'une cocarde. En juillet 1789, peu avant la prise de la Bastille, une grande agitation règne à Paris. Une milice se constitue ; elle porte un signe distinctif, une cocarde bicolore composée des antiques couleurs de Paris, le bleu et le rouge. Le 17 juillet, Louis XVI se rend à Paris pour reconnaître la nouvelle Garde Nationale. Il arbore la cocarde bleue et rouge à laquelle il semble que Lafayette, commandant de la Garde, ait ajouté le blanc royal.

La loi du 27 pluviôse an II (15 février 1794) fait du drapeau tricolore le pavillon national, en précisant, sur les recommandations du peintre David, que le bleu devait être attaché à la hampe.

Le XIXème siècle voit s'affronter le blanc des royalistes légitimistes et les trois couleurs héritées de la Révolution. Le drapeau blanc est remis à l'honneur sous la Restauration mais Louis-Philippe reprend le drapeau tricolore et le fait surmonter du coq gaulois.

Lors de la Révolution de 1848, si le drapeau tricolore est adopté par le gouvernement provisoire, c'est le drapeau rouge qui est brandi par le peuple sur les barricades en signe de révolte.

Sous la IIIème République, un consensus s'établit progressivement autour des trois couleurs. A partir de 1880, la remise des drapeaux aux armées lors de la fête du 14 juillet est un grand moment d'exaltation du sentiment patriotique.

Si le comte de Chambord, prétendant au trône de France, n'a jamais accepté le drapeau tricolore, les royalistes ont fini par s'y rallier pendant la Première Guerre Mondiale." (source)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/05.07.2006-017...

"Allons enfants de la Patrie
Le jour de gloire est arrivé !
Contre nous de la tyrannie
L'étendard sanglant est levé
Entendez-vous dans nos campagnes
Mugir ces féroces soldats?
Ils viennent jusque dans vos bras.
Égorger vos fils, vos compagnes!

Aux armes citoyens
Formez vos bataillons
Marchons, marchons
Qu'un sang impur
Abreuve nos sillons

Que veut cette horde d'esclaves
De traîtres, de rois conjurés?
Pour qui ces ignobles entraves
Ces fers dès longtemps préparés?
Français, pour nous, ah! quel outrage
Quels transports il doit exciter?
C'est nous qu'on ose méditer
De rendre à l'antique esclavage!

Quoi ces cohortes étrangères!
Feraient la loi dans nos foyers!
Quoi! ces phalanges mercenaires
Terrasseraient nos fils guerriers!
Grand Dieu! par des mains enchaînées
Nos fronts sous le joug se ploieraient
De vils despotes deviendraient
Les maîtres des destinées.

Tremblez, tyrans et vous perfides
L'opprobre de tous les partis
Tremblez! vos projets parricides
Vont enfin recevoir leurs prix!
Tout est soldat pour vous combattre
S'ils tombent, nos jeunes héros
La France en produit de nouveaux,
Contre vous tout prêts à se battre.

Français, en guerriers magnanimes
Portez ou retenez vos coups!
Épargnez ces tristes victimes
À regret s'armant contre nous
Mais ces despotes sanguinaires
Mais ces complices de Bouillé
Tous ces tigres qui, sans pitié
Déchirent le sein de leur mère!

Nous entrerons dans la carrière
Quand nos aînés n'y seront plus
Nous y trouverons leur poussière
Et la trace de leurs vertus
Bien moins jaloux de leur survivre
Que de partager leur cercueil
Nous aurons le sublime orgueil
De les venger ou de les suivre!

Amour sacré de la Patrie
Conduis, soutiens nos bras vengeurs
Liberté, Liberté chérie
Combats avec tes défenseurs!
Sous nos drapeaux, que la victoire
Accoure à tes mâles accents
Que tes ennemis expirants
Voient ton triomphe et notre gloire!" (source)

La Marseillaise

Tour Effet

08/07/2006 13:38
1.435 lectures
Tour Eiffel, tour est fait ?
Encore une illusion...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/30.06.2006-075...

"Je suis l'dauphin d'la place Dauphine
Et la place Blanche a mauvaise mine
Les camions sont pleins de lait
Les balayeurs sont pleins d'balais

Il est cinq heures
Paris s'éveille
Paris s'éveille

Les travestis vont se raser
Les stripteaseuses sont rhabillées
Les traversins sont écrasés
Les amoureux sont fatigués

Il est cinq heures
Paris s'éveille
Paris s'éveille

Le café est dans les tasses
Les cafés nettoient leurs glaces
Et sur le boulevard Montparnasse
La gare n'est plus qu'une carcasse

Il est cinq heures
Paris s'éveille
Paris s'éveille

La tour Eiffel a froid aux pieds
L'Arc de Triomphe est ranimé
Et l'Obélisque est bien dressé
Entre la nuit et la journée

Il est cinq heures
Paris s'éveille
Paris s'éveille

Les banlieusards sont dans les gares
A la Villette on tranche le lard
Paris by night, regagne les cars
Les boulangers font des bâtards

Il est cinq heures
Paris s'éveille
Paris s'éveille

Les journaux sont imprimés
Les ouvriers sont déprimés
Les gens se lèvent, ils sont brimés
C'est l'heure où je vais me coucher

Il est cinq heures
Paris se lève
Il est cinq heures
Je n'ai pas sommeil" (source)

Jacques Dutronc, Il est 5 heures, Paris s'éveille

Entre deux Tours

05/07/2006 07:00
324 lectures
"La victoire est brillante, mais l'échec est mat" (Coluche)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/30.06.2006-117...

"chess is such a difficult game
there are so many pieces
so many squares where you can go
so few promises
never you mind all the others
anticipating your next move
i know it's hard cause you got a lot to do
street signs and traffic lights ever confusing me it's you
stop left, go right, no U-turn, where's the goddamn exit
never you mind all the others
influencing your next move
i know it's hard cause you got a lot to prove
lalalalalalala
sex and drugs and rock n' roll
pieces by rocking for you
this puzzle can't be done wrong
so cover 'em while you can
never you mind all the others
aniticipating your next move
never you mind all the others
never you mind what they do
don't let them get you down cause it's there too
you'll be trapped forever under their shoe
here is the paper so go
i know it's hard cause you got a lot to do
fa la la la la la la la la la la la la la la la la la" (source)

Weezer, Chess

Pétale douce

Oder pédale tousse ? Yo, là en tout cas on dirait que c'est pied à terre et fin de l'étape, sans vainqueur... Et la boucle n'aura pas été bouclée...

Robert a dit :
Boucler : 1. attacher, serrer au moyen d'une boucle. Ex : boucler sa ceinture 2. Fermer. Ex : il est l'heure de boucler le magasin – La boucler : se taire 3. Mettre une boucle à (une jument) 4. Donner la forme d'une boucle à. Ex : boucler ses cheveux 5. Cerner par des troupes. Ex : boucler un quartier.

"La chance c'est comme le Tour de France: on l'attend longtemps et puis ça passe vite. Alors quand le moment vient, il faut sauter la barrière..." (Amélie Poulain)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/01.07.2006-039...

"Depuis longtemps, les journalistes ont suggéré à Henri DESGRANGE de faire porter par le leader du Tour de France un maillot distinctif. Finalement, Henri DESGRANGE accepte. Il choisit tout naturellement le jaune, comme la couleur du papier sur lequel est imprimé "L'Auto". Et ce jour-là, à Grenoble, Eugène CHRISTOPHE enfile cette "Toison d'Or". Plus tard, le Belge Philippe THYS, triple vainqueur du Tour de France, racontera qu'en 1913 Henri DESGRANGE lui avait déjà proposé de revêtir un maillot jaune. Mais, faute de preuves et de témoins, cette anecdote restera une légende." (source)

A qui le Tour ?

"Mobilité et stabilité ne sont pas antinomiques : un cycliste n'est stable sur sa bicyclette qu'en avançant" (Jacques Chirac)

Ah le Tour de France. Des mois qu'on l'attendait à Strasbourg, avec le décompte journalier place Kléber pour nous le rappeler au cas où...
Le Tour de France, c'est une ville métamorphosée, des véhicules publicitaires à gogo, des lancers de Cochonou, Haribo et autres produits marketing, des cyclistes bigarrés dans tous les sens, et pourtant pas une âme pour réparer mon vélo. Salauds ! Bref, on sent une certaine effervescence, même si le jour j le lieu de départ du prologue est finalement beaucoup plus accessible que prévu. L'ambiance est plutôt bon enfant, style fête foraine, à peine dérangée par le speaker qui hurle d'improbables noms de coureurs et leur classement. Bon après le reste c'est des mecs sur des vélos qui passent un à un en trombe devant nous, il faut sans doute aimer ça : alors que le précédent vient à peine de passer, on pense déjà au suivant. Au suivant...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/01.07.2006-026...

"Aussi surnommé la « Grande Boucle », le Tour de France fut créé en 1903 par Henri Desgrange, fondateur de L'Auto (ancêtre du quotidien sportif L'Équipe), sur une idée du journaliste Géo Lefèvre (1877-1961). L'objectif était de concurrencer les courses Paris-Brest-Paris (sponsorisée par Le Petit Journal) et Bordeaux-Paris (parrainée par Le Vélo). La rivalité entre les deux titres sportifs L'Auto et Le Vélo atteint en cette année 1903 son paroxysme. Le quotidien de Desgrange, L'Auto-Vélo est même contraint de changer son titre (qui devient L'Auto) le 16 janvier 1903, par décision de justice. Une lutte à mort s'engage dès lors entre ces deux titres. Dès le 19 janvier 1903, L'Auto annonce à la une la création d'une nouvelle épreuve : Le Tour de France. Desgrange annonce fièrement qu'il s'agit de « la plus grande course cycliste du monde entier ». Avec la fondation du Tour, L'Auto prend un ascendant décisif sur son concurrent créé en 1892. Le Vélo devient Le Journal de l'Automobile fin 1904, puis disparaît.

Le concept de Tour de France n'est pas nouveau, même en 1903. On mentionne ainsi l'expression Tour de France à propos des voyages en provinces de Catherine de Médicis en 1564. Citons également le voyage de trois années à travers le pays mettant fin à l'apprentissage des artisans : les compagnons (Tour de France du compagnonnage) et le Tour de France de deux enfants, dans lequel des générations de Français ont appris à lire. Côté sportif, le Tour de France cycliste n'est pas le premier créé. Il existe en effet depuis 1899 un Tour de France automobile. L'idée d'un Tour de France cycliste date de 1893 quand le quotidien parisien Le Journal émet l'idée de parrainer une telle épreuve, qui n'eut finalement jamais lieu.

Soixante coureurs participent au premier Tour de France. Il débute le 5 juillet 1903 à 15 heures et 16 minutes devant le café Le Réveil Matin à Montgeron, dans la banlieue sud de Paris. Ce premier Tour comprend seulement six étapes reliant Paris, Lyon, Marseille, Toulouse, Bordeaux et Nantes. Maurice Garin, grand favori avant le départ, remporte logiquement cette première édition.

Les 54 premières arrivées finales eurent lieu au Parc des Princes, stade contrôlé par L'Auto puis par L'Équipe. Henri Desgrange en fut le directeur dès 1897. À l'occasion des Tours 1903 et 1904 l'arrivée fut jugée à Ville-d'Avray car le préfet de la Seine avait interdit les arrivées de courses sur route au Parc. En revanche, la remise des prix s'effectua bien au Parc après un tour d'honneur des coureurs du Tour sur la piste du stade de la Porte d'Auteuil." (source)

Air Rance... Errance ?

02/07/2006 10:35
1.047 lectures
Arrivé avant 6h à l'aéroport, je découvre tout seul une fois dans le sas de sécurité que mon avion est annulé... depuis la veille. Comme quoi, contrôle et sécurité portent vraiment leurs fruits... Gêné, on m'envoie à un guichet, qui me renvoie à un autre, puis à un troisième. Forcément, ce qui devait arriver arriva et avec tout ce temps perdu je suis loin, loin sur la liste d'attente et rate le prochain avion. Je passe donc près de trois heures à l'aéroport, à maudire Air France, la réunion et Saint-Exupéry et le Petit Prince dont la statue métallique me nargue pendant tout le petit déjeuner... La suite n'est plus qu'anecdotique : arrivé à ma place, je la vois occupée, nous sommes deux sur la 15F. Le steward reste interloqué, me promet de trouver une solution et je suis ballotté de siège en siège tandis que l'avion se remplit. Il s'agit d'une erreur, me dit-il en revenant, ce que je n'avais pas imaginé, naturellement. Je souris en grinçant des dents. On m'installe à un siège, avant de me faire redéloger. Donc on m'attribue une autre place, elle aussi finalement occupée, et après avoir fait le flipper pendant 15 mn et essayé 23 sièges, je me pose enfin entre une grosse bourgeoise qui déchirera les pages du Magazine Air France pour les cacher avec un air gêné dans son sac Channel, et un homme qui passera le trajet les doigts dans le nez à envoyer ses boulettes de mon côté. Je hais déjà cette journée à Paris... Et l'heure passée dans la navette Air France immobilisée dans les bouchons n'améliore pas la situation...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/30.06.2006-147...

Heureusement, après une présence symbolique pour la fin de la réunion, je retrouve ma liberté et le contrôle du reste de ma journée. Elle débute à la Tour Eiffel, puis à l'encore tout frais Musée du Quai Branly, où un vigile vient quand même me dire avec un sourire sadique que les photos sont interdites, pendant que les flashs crépitent autour de nous. Il est dit qu'ils veulent tous me pourrir le jour... S'ensuite ensuite une quête frénétique dans la capitale, qui me verra arpenter le pavé sans relâche : Invalides, Pont Alexandre III, Petit et Grand Palais, Champs Elysées, Palais de la Découverte, Place et Pont de l'Alma, Musée d'art moderne, Pont de Iéna, Palais de Chaillot, Trocadéro, Quai et Fontaine Saint-Michel, Notre-Dame, Palais de Justice, Châtelet, Saint-Eustache, Hôtel de Ville, Louvre, etc. Pris dans mon obsession de marcher, je descends les quais dans l'autre sens, jusqu'à la Tour Eiffel et son effervescence continue bien qu'il soit minuit passé. Phare dans la nuit parisienne, elle guide mes pas perdus jusqu'à mon hôtel au milieu du Xve. Après quelques heures d'un court sommeil, malgré la douleur physique et le refus de mes jambes, je remonte jusqu'aux Invalides, erre vers Matignon, petit-déjeune dans le VIe et entre dans Saint-Sulpice, remonte vers le Quai d'Orsay et son musée, cherche Audrey Tautou entre deux pyramides au Louvre, traverse le Jardin des Tuileries jusqu'à la Concorde, puis Marie Madeleine, l'Opéra, Place Vendôme, le Louvre encore, puis je redescends jusqu'à Montparnasse. A bout, j'arrive à l'aéroport, pour apprendre que mon avion est annulé suite à des incidents techniques...

De la discorde à la Concorde...

01/07/2006 11:21
586 lectures
Escale parisienne, pour se donner un peu d'air...

"Il ne faut pas parler de concorde dans la maison d'un imbécile pendu" (Francis Blanche)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/30.06.2006-174...

"La place de la Concorde a été érigée entre 1755 et 1775. Ange-Jacques Gabriel (1698-1782) remportera le concours d'architecture en présentant un projet basé sur un octogone délimité par un fossé entouré de balustrades.

D'une superficie de 84.000 mètres carrés, cette place portera à l'origine le nom de Louis XV. Elle deviendra la place de la Révolution en 1792, après le renversement de la statue équestre du roi sculptée par Bouchardon. Ce lieu sera le théâtre des exécutions durant la Terreur. Pas moins de 1119 personnes, parmi lesquelles le Roi Louis XVI, sa femme Marie-Antoinette, la plupart de leurs proches, puis les chefs de la Révolution, subiront ici le châtiment de la guillotine.

Huit statues, représentant huit villes françaises différentes, seront commandées pour orner les piédestals érigés autour de la place. Cortot sculptera Brest et Rouen, Pradier Lille et Strasbourg, Petitot Lyon et Marseille, Caillouette Bordeaux et Nantes. Deux fontaines, inspirées de celles de Saint-Pierre de Rome, seront construites entre 1835 et 1840 au centre de la place. Celle du nord représentera la Navigation fluviale et celle du sud la Navigation maritime.

La place est délimitée au nord par deux bâtiments jumeaux construits par Ange-Jacques Gabriel de part et d'autre de la rue Royale. L'hôtel de la Marine accueille le siège de l'Etat Major de la Marine Française, et l'hôtel de Crillon est l'un des grands hôtels parisiens. Ce dernier sera le lieu de signature, le 6 février 1778, du Traité d'Amitiés et d'Echanges entre le Roi, Louis XVI et les treize Etats Indépendants d'Amérique. Benjamin Franklin comptera parmi les signataires représentant les Etats Unis. Une plaque adossée rue Royale commémore, en anglais et français, ce Traité par lequel la France reconnaissait l'Indépendance des Etats-Unis.

Les colonnades, inspirées de celles du Louvre, témoignent du style du début de la période Louis XVI. Les originaux des Chevaux de Marly, placés de part et d'autre des Champs-Elysées, se trouvent actuellement au Musée du Louvre. Ils ont été commandés à Guillaume Coustou pour le château de Marly.

L'obélisque en granit rose érigé au milieu de la place, vieux de 3300 ans, sera offert à la France en 1831 par Muhammad Ali, Vice-roi et Pacha d'Egypte. Le monument, d'un poids de 230 tonnes et mesurant 23 mètres de hauteur, se trouvait à l'origine dans le Temple de Thèbes (Louxor). Il parviendra à Paris sous le règne de Louis-Philippe, à l'issu d'un voyage de quatre années. L'obélisque est recouvert d'hiéroglyphes. Le socle décrit les moyens techniques ayant permis son transport et son érection sur la place." (source)

On Paris combien tu m'aimes ?

28/06/2006 19:27
1.694 lectures
De Notre-Dame à Notre-Dame...
Décollage pour la capitale pour un déplacement pas du tout capital...
Paris, pas ri ? Sourire et promenade dans le Ve au moins...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/strasbourgg-63...
(Notre-Dame de Strasbourg)

"Belle
C'est un mot qu'on dirait inventé pour elle
Quand elle danse et qu'elle met son corps à jour, tel
Un oiseau qui étend ses ailes pour s'envoler
Alors je sens l'enfer s'ouvrir sous mes pieds

J'ai posé mes yeux sous sa robe de gitane
A quoi me sert encore de prier Notre-Dame ?
Quel
Est celui qui lui jettera la première pierre ?
Celui-là ne mérite pas d'être sur terre

Ô Lucifer !
Oh ! Laisse-moi rien qu'une fois
Glisser mes doigts dans les cheveux d'Esmeralda


Belle
Est-ce le diable qui s'est incarné en elle
Pour détourner mes yeux du Dieu éternel ?
Qui a mis dans mon être ce désir charnel
Pour m'empêcher de regarder vers le Ciel ?

Elle porte en elle le péché originel
La désirer fait-il de moi un criminel ?
Celle
Qu'on prenait pour une fille de joie, une fille de rien
Semble soudain porter la croix du genre humain

Ô Notre-Dame !
Oh ! laisse-moi rien qu'une fois
Pousser la porte du jardin d'Esmeralda


Belle
Malgré ses grands yeux noirs qui vous ensorcellent
La demoiselle serait-elle encore pucelle ?
Quand ses mouvements me font voir monts et merveilles
Sous son jupon aux couleurs de l'arc-en-ciel

Ma dulcinée laissez-moi vous être infidèle
Avant de vous avoir mené jusqu'à l'autel
Quel
Est l'homme qui détournerait son regard d'elle
Sous peine d'être changé en statue de sel

Ô Fleur-de-Lys
Je ne suis pas homme de foi
J'irai cueillir la fleur d'amour d'Esmeralda


J'ai posé mes yeux sous sa robe de gitane
À quoi me sert encore de prier Notre-Dame
Quel
Est celui qui lui jettera la première pierre
Celui-là ne mérite pas d'être sur terre

Ô Lucifer !
Oh ! laisse-moi rien qu'une fois
Glisser mes doigts dans les cheveux d'Esmeralda
Esmeralda" (source)

Notre-Dame de Paris, Belle

Roucool

27/06/2006 07:11
1.619 lectures
Cette fois ça y est, on y est... La fête de la musique est passée, celle du cinéma est en cours, les vacances scolaires approchent, la chaleur ne fléchit plus, on sent une certaine légèreté dans l'air (grumpf !)... Même les pigeons roucoulent allègrement...

D'ailleurs si tu pouvais aller lui faire des bisous dans le cou ailleurs que sous ma fenêtre et aller forniquer joyeusement dans une autre gouttière, je t'en serais reconnaissant. Merci.

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/25.06.2006-025...

"Fais comme l'oiseau
Ça vit d'air pur et d'eau fraîche, un oiseau
D'un peu de chasse et de pêche, un oiseau
Mais jamais rien ne l'empêche, l'oiseau, d'aller plus haut

Mais je suis seul dans l'univers
J'ai peur du ciel et de l'hiver
J'ai peur des fous et de la guerre
J'ai peur du temps qui passe, dis
Comment peut on vivre aujourd'hui
Dans la fureur et dans le bruit
Je ne sais pas, je ne sais plus, je suis perdu

Fais comme l'oiseau
Ça vit d'air pur et d'eau fraîche, un oiseau
D'un peu de chasse et de pêche, un oiseau
Mais jamais rien ne l'empêche, l'oiseau, d'aller plus haut

Mais l'amour dont on m'a parlé
Cet amour que l'on m'a chanté
Ce sauveur de l'humanité
Je n'en vois pas la trace, dis
Comment peut on vivre sans lui ?
Sous quelle étoile, dans quel pays ?
Je n'y crois pas, je n'y crois plus, je suis perdu

Fais comme loiseau
Ça vit d'air pur et d'eau fraîche, un oiseau
D'un peu de chasse et de pêche, un oiseau
Mais jamais rien ne l'empêche, l'oiseau, d'aller plus haut

Mais j'en ai marre d'être roulé
Par des marchands de liberté
Et d'écouter se lamenter
Ma gueule dans la glace, dis
Est-ce que je dois montrer les dents ?
Est-ce que je dois baisser les bras ?
Je ne sais pas, je ne sais plus, je suis perdu

Fais comme l'oiseau
Ça vit d'air pur et d'eau fraîche, un oiseau
D'un peu de chasse et de pêche, un oiseau
Mais jamais rien ne l'empêche, l'oiseau, d'aller plus haut" (source)

Michel Fugain, Fais comme l'oiseau

Horrorscope du jour d'hier

26/06/2006 06:58
439 lectures
Humeur :
L'ambiance est légère, vous vous sentez plus libre de profiter de la vie, suivez vos élans !

Amour :
Votre programme est hautement prometteur... Vous gagnerez en estime grâce à votre aide et votre écoute désintéressée auprès de votre partenaire, le dialogue vous ouvre des portes...

Travail :
Vous aurez davantage envie d'échanges que de vous consacrer à des taches quotidiennes.

Vitalité :
Vous avez tendance à aller trop vite dans vos mouvements réflexes, attentions aux blessures par manque d'attention.

Alors là vive la France, vingt sur vingt en plein dans le mille ! Et bonne fête aux Prosper, qu'ils osent dire. Oué, vachement prospère tiens, tu m'en diras tant, du con !

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/16.06.2006-035...

"J'abandonne sur une chaise le journal du matin
Les nouvelles sont mauvaises d'où qu'elles viennent
J'attends qu'elle se réveille et qu'elle se lève enfin
Je souffle sur les braises pour qu'elles prennent

Cette fois je ne lui annoncerai pas
La dernière hécatombe
Je garderai pour moi ce que m'inspire le monde
Elle m'a dit qu'elle voulait si je le permettais
Déjeuner en paix, déjeuner en paix

Je vais à la fenêtre et le ciel ce matin
N'est ni rose ni honnête pour la peine
" Est-ce que tout va si mal ? Est-ce que rien ne va bien ?
L'homme est un animal " me dit-elle

Elle prend son café en riant
Elle me regarde à peine
Plus rien ne la surprend sur la nature humaine
C'est pourquoi elle voudrait enfin si je le permets
Déjeuner en paix, déjeuner en paix

Je regarde sur la chaise le journal du matin
Les nouvelles sont mauvaises d'où qu'elles viennent
" Crois-tu qu'il va neiger ? " me demande-t-elle soudain
" Me feras-tu un bébé pour Noël ? "

Et elle prend son café en riant
Elle me regarde à peine
Plus rien ne la surprend sur la nature humaine
C'est pourquoi elle voudrait enfin si je le permets
Déjeuner en paix, déjeuner en paix" (source)

Stephan Eicher, Déjeuner en paix

Impasse, l'autre pas

25/06/2006 09:13
906 lectures
"Et il s'assit parce qu'il avait peur.

Il dit encore:

- Tu sais... ma fleur... j'en suis responsable ! Et elle est tellement faible ! Et elle est tellement naïve. Elle a quatre épines de rien du tout pour la protéger contre le monde...

Moi je m'assis parce que je ne pouvais plus me tenir debout. Il dit:

- Voilà... C'est tout...

Il hésita encore un peu, puis il se releva. Il fit un pas. Moi je ne pouvais pas bouger.

Il n'y eut rien qu'un éclair jaune près de sa cheville. Il demeura un instant immobile. Il ne cria pas. Il tomba doucement comme tombe un arbre. Ça ne fit même pas de bruit, à cause du sable." (source)

Le petit prince (chapitre 26)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/08.08.05-009-5...

"Mon corps me tient tête, me fait souvent l'affront,
De tourner les talons de partir à l'aveuglette.
Ce soir il se prête au rythme cadencé
Des villes en fête sous les néons bleutés,
Aux nuées, veloutées...

Dans la chaleur des nuits de pleine lune
Insomnie envoûtante
Dans la chaleur des nuits de pleine lune

Sous le regard des chiens qui dorment à moitié,
Les femmes se font vamps, les hommes se font loups,
Chacun sa chacune, chacun son rendez-vous,
A l'heure où l'on ose révéler sa face cachée
Aux beautés indomptées...

Dans la chaleur des nuits de pleine lune
Insomnie envoûtante
Dans la chaleur des nuits de pleine lune

Dans la chaleur, dans la chaleur
Des nuits de pleine lune

Loin de là ma tête s'effraye de l'orage,
Y va de ses leçons et me tient en otage,
Mais mon corps obstiné entre dans le dédale,
Dans la danse tribale s'abandonne et se dévoile,
Tant que durent les étoiles...

Dans la chaleur des nuits de pleine lune
Insomnie envoûtante
Dans la chaleur des nuits de pleine lune" (source)

Pauline Croze, Dans la chaleur des nuits de pleine lune

Jeux d'hombre

24/06/2006 10:01
383 lectures
"Il est des gens qui n'embrassent que des ombres ; ceux-là n'ont que l'ombre du bonheur." (Shakespeare)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/11.06.2006-037...
(Ombre d'hombre)

"Tant qu'il y aura des ombres
Des truites et des vandoises
Croule la terre, craque le monde
Nous irons dans les eaux turquoises
Les rivières profondes ...

Du matin clair au soir qui tombe
Quand le ciel soudain s'embrase
Nous sommes et resterons bon nombre
A guetter la bête sournoise
Et ses reflets d'argent dans l'ombre ...

Tant qu'il y aura des ombres
Nous, les deux pieds dans la vase
Oublierons pour quelques secondes
Qu'il ne changera de base
Cet abominable monde ...

Avant la grande hécatombe
Avant qu'on ne nous écrase
Sous une averse de bombes
Qui noiera ce monde nase
Nous les chevaliers de l'onde
Garderons le coeur turquoise

Tant qu'il y aura des ombres
Des truites et des vandoises..." (source)

Renaud, Tant qu'il y aura des ombres

Donne quiche hot

23/06/2006 07:08
1.459 lectures
Aucune allusion, juste une illusion verbale pour un mauvais jeu de mots à placer et à illustrer...

Pour en savoir plus...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/imgp0644-300d6.jpg

"Il y a, dit-il, mon frère le médisant, huit à dix jours que je pris le gouvernement de l'île qu'on m'avait donnée, et, pendant ce temps, je n'ai pas été rassasié de pain seulement une heure. Dans ces huit jours, les médecins m'ont persécuté et les ennemis m'ont rompu les os ; je n'ai eu le temps, ni de prendre des droits indus ni de toucher des redevances ; et, puisqu'il en est ainsi, je ne méritais pas, j'imagine, d'en sortir de cette manière. Mais l'homme propose et Dieu dispose ; et Dieu, qui sait le mieux, sait ce qui convient bien à chacun ; tel le temps, telle la conduite, et que personne ne dise : Fontaine, je ne boirai pas de ton eau ; car où l'on croit qu'il y a du lard, il n'y a pas même de crochet pour le pendre. Dieu me comprend, et cela me suffit, et je n'en dis pas plus, quoique je le puisse." (source)

Miguel de Cervantes, Don Quichotte de la Manche (El ingenioso Hidalgo Don Quijote de la Mancha

Histoire d'O

21/06/2006 07:02
351 lectures
"J'ai d'abord cherché EAU dans mon Dictionnaire des symboles: il y en a pour huit pages bien tassées. Dans toutes les religions, dans toutes les civilisations, dans tous les mythes, l'eau est source de vie, moyen de purification ou de régénérescence, promesse de développement. Elle représente l'infini des possibles. Elle est un symbole universel de fécondité et de fertilité; symbole de pureté, de sagesse, de grâce et de vertu. Elle est l'origine et le véhicule de toute vie, souffle vital: la sève est de l'eau. Avant de naître, on baigne dans l'eau amniotique. Si on veut changer de vie, on dit qu'on veut "retourner aux sources". Quand on retourne aux études ou qu'on entreprend une nouvelle formation, on dit qu'on va se "ressourcer".

Où est l'eau? Comme le dieu du petit catéchisme gris de notre enfance, l'eau est partout, même dans les déserts, sous forme d'oasis, dans nos yeux, sous forme de larmes, sur nos corps, sous forme de sueur. L'eau est libre et sans attaches. Elle se laisse couler en suivant la pente du terrain ou en suivant le courant. L'eau s'abandonne. La force de l'eau est une force Yin, dite féminine. (C'est peut-être pour ça qu'on veut tant l'asservir...!) Elle a aussi ses côtés sombres. La force de l'eau, on l'a vue au Saguenay, à l'été 1997, on l'a vue à Winnipeg, dans le Midwest des États-Unis, en Chine. Elle s'insinue partout, elle va dans tous les sens. Lors d'un incendie, c'est souvent l'eau qui détruit tout, davantage que le feu.

Dans bien des pays, l'eau est une bénédiction. Dans bien des religions, le coeur des sages est une maison où loge l'eau. On compare le coeur d'un sage à un puits, à une source. Et la parole du sage à la puissance d'un torrent. L'eau est aussi le symbole de la vie spirituelle: eaux du baptême, eaux de Pâques. À moins que les humains l'aient salie, l'eau est une matière parfaite, pure, féconde, totalement transparente. Le philosophe chinois Wen Tsu dit que la nature de l'eau la porte à la pureté; elle possède une vertu purificatrice et pour cette raison, est considérée comme sacrée.

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/11.06.2006-023...

[...]

Dans bien des mythes, il faut traverser un cours d'eau pour se purifier ou accéder à la connaissance. L'eau fait partie de tous les rites initiatiques. Tout lieu de pèlerinage a son point d'eau, sa source sacrée ou sa fontaine, telle l'eau de Ste-Anne à Ste-Anne-de-Beaupré. L'eau guérit.

Eaux de pluie, eaux de mer, eaux tranquilles des lacs, eaux tumultueuses des rivières du nord. Les eaux calmes symbolisent la paix et l'ordre. L'eau est aussi la substance de la glace. L'eau est solidaire de la lune pour ses marées, deux fois par jour. L'eau c'est la vie, l'origine du monde. La notion d'eaux primordiales, d'océan des origines, est quasi universelle. L'eau, c'est le sang, c'est la sueur, c'est l'humidité. Elle correspond à l'inconscient: l'eau est la parole des songes, celle dont les humains ne sont pas maîtres. Elle est le symbole des énergies inconscientes, des puissances informes de l'âme, des motivations secrètes et inconnues. L'eau éteint le feu jusqu'à le faire disparaître, et le feu fait bouillir l'eau jusqu'à l'évaporer, la faire disparaître en entier. L'eau est féminine, sensuelle et maternelle. Tout passe par l'eau. Même l'alcool a été surnommée "eau de vie" par les Blancs et "eau de feu" par les Amérindiens. L'eau est Mère et matrice, source de toutes choses.

On peut avoir soif de vérité, soif d'amour, soif de rêves, soif de connaissances, toutes soifs vitales pour une destinée humaine. Mais la soif principale avec laquelle nous naissons et sans laquelle nous ne pourrions pas vivre, c'est la soif de l'eau, cette chose évidente, toute simple, qu'on prend pour acquise, là où nous habitons, parce que nous avons la chance de posséder l'une des plus grandes réserves d'eau douce au monde. Parce que l'eau tombe du ciel, parce qu'elle sort de la terre en source jaillissante, parce qu'elle coule et s'infiltre partout, portée par son courant, parce qu'elle s'étale sur notre terre en grandes surfaces, on la prend pour acquise." (source)

Pomme pomme girl ?

20/06/2006 06:58
350 lectures
Serment du jeu de paume, serpent du jeu de pomme.
P'homme d'Adam, dadais.
Pomme d'happy ?
Pomme, paume, paumé...

"1. Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs, que l'Éternel Dieu avait faits. Il dit à la femme : Dieu a-t-il réellement dit : Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin ?
2. La femme répondit au serpent : Nous mangeons du fruit des arbres du jardin.
3. Mais quant au fruit de l'arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n'en mangerez point et vous n'y toucherez point, de peur que vous ne mouriez.
4. Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez point ;
5. mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront, et que vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal.
6. La femme vit que l'arbre était bon à manger et agréable à la vue, et qu'il était précieux pour ouvrir l'intelligence ; elle prit de son fruit, et en mangea ; elle en donna aussi à son mari, qui était auprès d'elle, et il en mangea.
7. Les yeux de l'un et de l'autre s'ouvrirent, ils connurent qu'ils étaient nus, et ayant cousu des feuilles de figuier, ils s'en firent des ceintures.
8. Alors ils entendirent la voix de l'Eternel Dieu, qui parcourait le jardin vers le soir, et l'homme et sa femme se cachèrent loin de la face de l'Eternel Dieu, au milieu des arbres du jardin.
9. Mais l'Eternel Dieu appela l'homme, et lui dit: Où es-tu?
10. Il répondit: J'ai entendu ta voix dans le jardin, et j'ai eu peur, parce que je suis nu, et je me suis caché.
11. Et l'Eternel Dieu dit: Qui t'a appris que tu es nu? Est-ce que tu as mangé de l'arbre dont je t'avais défendu de manger?
12. L'homme répondit: La femme que tu as mise auprès de moi m'a donné de l'arbre, et j'en ai mangé.
13. Et l'Eternel Dieu dit à la femme: Pourquoi as-tu fait cela? La femme répondit: Le serpent m'a séduite, et j'en ai mangé.
14. L'Eternel Dieu dit au serpent: Puisque tu as fait cela,
tu seras maudit entre tout le bétail
et entre tous les animaux des champs.
Tu marcheras sur ton ventre, et tu mangeras de la poussière
tous les jours de ta vie.
15. Je mettrai inimitié entre toi et la femme,
entre ta postérité et sa postérité:
celle-ci t'écrasera la tête,
et tu lui blesseras le talon.

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/28.05.2006-006...

16. Il dit à la femme:
J'augmenterai la souffrance de tes grossesses,
tu enfanteras avec douleur,
et tes désirs se porteront vers ton mari,
mais il dominera sur toi.
17. Il dit à l'homme: Puisque tu as écouté la voix de ta femme, et que tu as mangé de l'arbre au sujet duquel je t'avais donné cet ordre: Tu n'en mangeras point!
le sol sera maudit à cause de toi.
C'est à force de peine que tu en tireras ta nourriture
tous les jours de ta vie.
18. Il te produira des épines et des ronces, et tu mangeras de l'herbe des champs.
19. C'est à la sueur de ton visage
que tu mangeras du pain,
jusqu'à ce que tu retournes dans la terre,
d'où tu as été pris;
car tu es poussière,
et tu retourneras dans la poussière.
20. Adam donna à sa femme le nom d'Eve: car elle a été la mère de tous les vivants.
21. L'Eternel Dieu fit à Adam et à sa femme des habits de peau, et il les en revêtit.
22. L'Eternel Dieu dit: Voici, l'homme est devenu comme l'un de nous, pour la connaissance du bien et du mal. Empêchons-le maintenant d'avancer sa main, de prendre de l'arbre de vie, d'en manger, et de vivre éternellement.
23. Et l'Eternel Dieu le chassa du jardin d'Eden, pour qu'il cultivât la terre, d'où il avait été pris.
24. C'est ainsi qu'il chassa Adam; et il mit à l'orient du jardin d'Eden les chérubins qui agitent une épée flamboyante, pour garder le chemin de l'arbre de vie." (source)

La Bible, Genèse, 3

Re-biner ?

19/06/2006 06:52
1.047 lectures
Sauve qui peut, j'ai cru voir un grosminet... Ah non, un robinet...
Ah ben ça c'est cool... Flic, floc, flaque...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/16.06.2006-030...

« Un homme digne de ce nom ne fuit jamais. Fuir, c'est bon pour les robinets » (Boris Vian)
Goutte que goutte ?

Tout feu, tout femmes

18/06/2006 09:16
484 lectures
"Fils du Titan Japet et de Clyméné, frère d' Atlas, de Ménoétios et d'Épiméthée, Prométhée était un Géant dont Zeus redoutait la puissance. Prophète, inventeur, il créa d'un bloc d'argile mêlé d'eau le premier homme. Ne voulant pas laisser sa créature démunie de tout, il alla dérober au char du Soleil une étincelle qu'il cacha dans la tige d'une férule, et, de retour sur la Terre, il offrit cette source de feu divin aux hommes qui, durant son absence, s'étaient multipliés. Non content de ce premier exploit et de cette injure faite à la puissance souveraine de Zeus, il en imagina un second. Il tua et dépeça un taureau. D'un côté, il étala la chair, la moelle, les entrailles, qu'il recouvrit de la peau de la bête ; de l'autre, il posa les os, sur lesquels il plaça la graisse de l'animal. Prométhée offrit alors à Zeus de s'attribuer l'une des deux parts, l'autre allant aux hommes. Zeus, attiré par la blancheur de la graisse, choisit celle qui ne refermait que les os. Ayant été ainsi joué, Zeus décida de se venger des mortels et de Prométhée. Aux premiers, il envoya Pandore, belle jeune femme créée par Héphaïstos, qui répandit tous les malheurs sur la Terre, en ouvrant sa fameuse boîte. Au second, il dépêcha Héphaïstos : Prométhée fut enchaîné par le dieu sur le plus haut sommet du mont Caucase, où, chaque jour, pendant des siècles, un aigle vint ronger le foie sans cesse renaissant du malheureux." (source)


Le premier rêve de Dora - Le livre bleu de la psychanalyse

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/16.06.2006-067...
(Spectacle au Bioscope)

"Love is a burning thing
and it makes a firery ring
bound by wild desire
I fell in to a ring of fire...

I fell in to a burning ring of fire
I went down,down,down
and the flames went higher.
And it burns,burns,burns
the ring of fire
the ring of fire.

The taste of love is sweet
when hearts like our's meet
I fell for you like a child
oh, but the fire went wild..

I fell in to a burning ring of fire.....[etc]" (source)

Johnny Cash, Ring of fire

Le petit Nicolas au Bioscope

17/06/2006 07:09
1.468 lectures
Hier avec les copains, on a fait une sortie de classe. C'est drôlement amusant quand on sort tous ensemble, comme ça. C'est dommage qu'on le fasse pas plus souvent, mais la maîtresse, elle dit qu'il faut aussi travailler un peu dans la vie. On a pas très bien compris, parce que nous, ce qu'on préfère, c'est s'amuser avec les copains, mais on a rien dit. Pour aller au Bioscope, on a pris le bus et tout, c'était chouette. On a commencé par se promener un peu, mais les filles, elles avaient chaud. Les filles, elles ont toujours froid ou chaud, je sais pas comment elles font. Alors on est allé regarder un peu la télé, mais Eudes il a dit que la télé, elle était plus grande chez lui, et qu'en plus il avait plus de chaînes, alors on est partis. Là on a fait de la balançoire et du trampoline, c'était terrible ! Avec les copains, on s'est dit que ça serait chouette d'avoir un trampoline, mais Camille elle a dit que c'était dangereux. Camille, elle est rigolote, mais elle veut jamais rien faire. Alors on est allé au spectacle. Bon on n'a pas très bien compris pourquoi la fille elle se roulait par terre en bas au lieu de regarder les images comme nous, mais le surveillant, il a dit que c'était son métier, à la fille, de danser. Avec Eudes on s'est dit qu'on aimait bien ce qu'elle faisait, la fille, même si on comprenait pas trop. Eudes, il a dit qu'en plus elle était jolie, et ça a fait rire les copains, mais pas les copines. Les filles, c'est compliqué et c'est jamais content de toute façon.

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/16.06.2006-077...

Ensuite on s'est dit que ça serait chouette d'aller voir l'expo crado. Sophie, elle a dit qu'ils expliquaient le caca et les pets, alors avec les copains on a trouvé ça terrible et on n'a pas regretté. Y avaient plein de machines bizarres et on pouvait faire plein de jeux sur le nez qui coule, le vomi, etc. On pouvait même sentir les fesses ou les pieds, mais là c'était beaucoup moins chouette, et Sophie elle a dit que c'était dégoûtant et qu'elle voulait rentrer. Nous on s'est quand même beaucoup amusé, et avec les copains on a dit que c'était plus intéressant que le reste. Ensuite on est allé à un autre spectacle, et là y avait plus personne. Camille elle a dit que les autres préféraient boire des cocas ou rentrer parce qu'ils s'ennuyaient, mais de toute façon le bus était pas encore là. Nous on a bien fait d'aller voir, parce qu'il y avait du feu partout et de l'eau qui coulait sur la terre, c'était chouette. Enfin moi je m'en souviens pas très bien, je jouais avec mon appareil de photo. Je crois qu'on n'a pas tout compris, mais Sophie, elle a dit que c'était de l'art, et que l'art, c'était une question d'interprétation. Avec Eudes, on a rigolé et on s'est dit qu'elle disait ça parce qu'elle avait rien compris, alors elle est devenue toute rouge, c'était rigolo, mais on est vite allé faire autre chose.

En sortant, on a reçu des invitations pour revenir, mais Eudes il a dit que comme c'était nul et que personne ne venait, ils voulaient qu'on revienne. Avec les copains, on a vachement rigolé, mais la maîtresse est devenue tout rouge et de la façon dont elle a dit de monter dans le bus, on a compris que c'était pas le moment de rigoler. On a vite obéi. Ensuite la maîtresse elle a demandé si on avait aimé, et là toute la classe a rigolé, et la maîtresse elle est devenue encore plus rouge. Alors on a compris que c'était pas le moment de rigoler et on a expliqué qu'il y avait des trucs chouette quand même. Là un monsieur a dit que c'était quand même cher et loin pour ce que c'était, mais nous on a trouvé que c'était chouette, de partir tous ensemble comme ça... La maîtresse elle a dit que de toute façon on était un peu vieux et que c'était pour les plus petits, alors nous on était vachement fiers...

Vile ville ?

Après le dépit et le rejet... le doute et le regret ? Quand exaspération rime avec passion...
La ville continue à s'exprimer, quand on la regarde et qu'on l'écoute. Comme une personne, en fait, il faut prendre le temps de s'arrêter pour vraiment la voir et la sentir vibrer. Elle se révèle différente et émerveille celui qui prend la peine de gratter le bitume des apparences. Offrant en son sein un trésor caché, pourtant à la portée des yeux de tous, inconscients. Un message, un bruit, tantôt décapant ou provocant,
tantôt amusant ou attachant... La ville rugissante, hésitante, tremblante, touchante... La ville, la vile ? La ville, la vie...

"Dans la communication, le plus compliqué n'est ni le message, ni la technique, mais le récepteur" (Dominique Wolton)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/11.06.2006-015...

"Just a castaway, an island lost at sea, oh
Another lonely day, with no one here but me, oh
More loneliness than any man could bear
Rescue me before I fall into despair, oh

Ill send an s.o.s. to the world
Ill send an s.o.s. to the world
I hope that someone gets my
I hope that someone gets my
I hope that someone gets my
Message in a bottle, yeah
Message in a bottle, yeah

A year has passed since I wrote my note
But I should have known this right from the start
Only hope can keep me together
Love can mend your life but
Love can break your heart
Ill send an s.o.s. to the world
Ill send an s.o.s. to the world
I hope that someone gets my
I hope that someone gets my
I hope that someone gets my
Message in a bottle, yeah
Message in a bottle, yeah
Message in a bottle, yeah
Message in a bottle, yeah

Walked out this morning, dont believe what I saw
Hundred billion bottles washed up on the shore
Seems Im not alone at being alone
Hundred billion castaways, looking for a home
Ill send an s.o.s. to the world
Ill send an s.o.s. to the world
I hope that someone gets my
I hope that someone gets my
I hope that someone gets my
Message in a bottle, yeah
Message in a bottle, yeah
Message in a bottle, yeah
Message in a bottle, yeah
Sending out at an s.o.s.
Sending out at an s.o.s.
Sending out at an s.o.s.
Sending out at an s.o.s.
Sending out at an s.o.s.
Sending out at an s.o.s..." (source)

Police, Message in a bottle

Va...

15/06/2006 00:00
514 lectures
http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/11.06.2006-019...

Donnez la parole à la rue, qu'ils disaient ! Et dites-le avec des fleurs...
Le gros avantage c'est que ça peut s'adresser à beaucoup. Aux cons en tout genre, aux emmerdeurs du boulot, aux pollueurs du quotidien... et aux autres.


"L'envie que je ressens si fort de te serrer dans mes bras, je ferai sans
L'espoir de sentir près de moi ta présence et ta chaleur, je ferai sans
Je fais taire au fond de moi les mots d'amour comme on étouffe une rumeur
J'oublie l'avenir à contre-coeur, le présent je ne fais que l'oublier

Je ferai sans, je ferai semblant
Je ferai sans, je ferai semblant

Le courage que tu me révèles quand les forces m'abandonnent je ferai sans
Tes appels et ta voix que j'entends, que j'attends constamment, je ferai sans
Même si je m'applique à ne pas ignorer tes raisons tes arguments,
Ton souvenir a la force d' un coup de poing que je prends en plein dedans.

Je ferai sans, je ferai semblant
Je ferai sans, je ferai semblant

Un seul être vous manque et tout est dépeuplé
Un seul être vous manque et tout est dispersé
Je cherche alors la nuit pour m'échapper du jour
Qui a mis en lumière ton regard qui me suit
Qui me suit, qui me suit

Je remonte à contre-courant la force du torrent qui m'attire à toi
Je m'agrippe à tout ce que je peux à défaut de m'agripper à tes doigts
Je m'agrippe à tout ce que je peux, je m'agrippe à tout ce que je peux
Je m'agrippe à tout ce que je peux...

Je ferai sans, je ferai semblant
Je ferai sans, je ferai semblant" (source)

Pauline Croze, Je ferai sans

Rétro vision

14/06/2006 06:52
1.322 lectures
« Le passé ne sera jamais une espérance : on ne regarde pas devant soi dans un rétroviseur » (Jean Dorst)
A présent, l'avenir...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/11.06.2006-105...

"A long time ago came a man on a track
Walking thirty miles with a pack on his back
And he put down his load where he thought it was the best
Made a home in the wilderness
He built a cabin and a winter store
And he ploughed up the ground by the cold lake shore
And the other travellers came riding down the track
And they never went further, no, they never went back
Then came the churches then came the schools
Then came the lawyers then came the rules
Then came the trains and the trucks with their loads
And the dirty old track was the telegraph road

Then came the mines - then came the ore
Then there was the hard times then there was a war
Telegraph sang a song about the world outside
Telegraph road got so deep and so wide
Like a rolling river. . .

And my radio says tonight its gonna freeze
People driving home from the factories
Theres six lanes of traffic
Three lanes moving slow. . .

I used to like to go to work but they shut it down
I got a right to go to work but theres no work here to be found
Yes and they say were gonna have to pay whats owed
Were gonna have to reap from some seed thats been sowed
And the birds up on the wires and the telegraph poles
They can always fly away from this rain and this cold
You can hear them singing out their telegraph code
All the way down the telegraph road

You know Id sooner forget but I remember those nights
When life was just a bet on a race between the lights
You had your head on my shoulder you had your hand in my hair
Now you act a little colder like you dont seem to care
But believe in me baby and Ill take you away
From out of this darkness and into the day
From these rivers of headlights these rivers of rain
From the anger that lives on the streets with these names
cos Ive run every red light on memory lane
Ive seen desperation explode into flames
And I dont want to see it again. . .

>from all of these signs saying sorry but were closed
All the way down the telegraph road" (source)

Dire Straits, Telegraph road

Doux, doux

12/06/2006 20:51
374 lectures
Rien ne vaut le rire et le sourire d'un enfant pour oublier tout le reste... Enfin presque tout le reste...
Hurlements ravis et gloussements joyeux balaient avec leur bonne humeur imparable les préoccupations qu'on croyait importantes... Et obligent à se demander comment on peut être assez con pour se pourrir la vie avec des problèmes artificiels qu'on crée constamment, au lieu de profiter de ce qu'on a...
Parenthèse enchantée de quelques heures, avant le retour au quotidien. Cela s'appelle se ressourcer... Avant de replonger la tête sous l'eau ?

Doudou or not Doudou ?

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/11.06.2006-044...

"C'est pas moi qui vous ferai des plans
De loup-garou, de grand méchant
S'il faut se battre pour que ça vous plaise
Malaise

Je vous aimerai pas dans la sueur
Genre Stakhanoviste du bonheur
La voix mielleuse 'Alors, heureuse ?'
Horreur

Genre Australien, blond, sable chaud
Surf sur les vagues, sel sur la peau
Grands les sourires, gros biscotos
Zéro

Mais je serai doux
Comme un bisou voyou dans le cou
Attentionné, tiède, à vos genoux
Des carresses et des mots à vos goûts
Dans la flemme absolue, n'importe où
Mais doux

Je serai doux
Comme un matou velours, un cachou
A l'abri lovés dans notre igloo
Couchés, debouts, sans dessus-dessous
Grand Manitou de tous vos tabous
Si doux

S'il vous faut un intellectuel
Un bel esprit, un prix Nobel
S'il faut briller dans le tout Paris
Sorry

Si la réussite vous excite
Le style Yuppie cool mais dynamique
Coke pour le speed, pils pour la nuit
Oublie

J'expliquerai pas de large en long
Le Kama Soutra en dix leçons
Les modes d'emploi, notices, techniques
J'évite

Mais je serai doux
Comme un bisou voyou dans le cou
Attentionné, tiède, à vos genoux
Des carresses et des mots à vos goûts
Dans la flemme absolue, n'importe où
Mais doux

Je serai doux
Comme un matou velour, un cachou
A l'abri lovés dans notre igloo
Couchés, debouts, sans dessus-dessous
Grand Manitou de tous vos tabous
Si doux

Le complice avoué, le joujou
De vos fantasmes et tous vos Pérous
Capitaine exclusif à vos cours
Si doux
Si doux..." (source)

Jean-Jacques Goldman, Doux

Fête la faites...

11/06/2006 09:35
321 lectures
Il était dit que rien ne nous serait épargné...
La fête tourne court...
Retour à la réalité, encore...
Tchin...

« Qui tue ivre sera pendu sobre »

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/melun-007-91ba2.jpg

"Pourras-tu le faire I'M LOST
Pourras-tu le dire I'M LOST
Tu dois tout essayer I'M LOST
Tu dois revenir I'M LOST

Tu dois voir plus loin I'M LOST
Tu dois revenir I'M LOST
Egaré en chemin I'M LOST
Tu verras le pire I'M LOST

Pour trouver le sud I'M LOST
Sans perdre le nord I'M LOST
Après les certitudes I'M LOST
Au-delà des bords I'M LOST

I'm lost but I'm not stranded yet {x2}

Dans les yeux des femmes I'M LOST
Dans la marie-jeanne I'M LOST
Dans la techno-cité I'M LOST
Pour manipulés I'M LOST

Grand combat de chairs I'M LOST
Colline enflammée I'M LOST
Dans l'ombre ou la lumière I'M LOST
Pôle halluciné I'M LOST

Pour courir ventre à terre I'M LOST
Brouillard et fumée I'M LOST
Consommer consumer I'M LOST
Recracher de l'air I'M LOST

Dans le dérisoire I'M LOST
Dans les accessoires I'M LOST
Dans le feu des possibles I'M LOST
Au coeur de la cible I'M LOST

Dans la paranoïa I'M LOST
Dans la schizophrénia I'M LOST
Un maniacopéra I'M LOST
Pharmacopérave I'M LOST

I'm lost but I'm not stranded yet {x2}

Entre les dérapages
Entre les lignes d'orages
Entre temps entre nous
Et entre chien et loup
Au maximum du voltage
A peine est passé le message
Au fil du rasoir

Encore une fois c'est la vie qui s'entête
Acharnée au-delà des images qu'on reflète
Chacal, charogne, chaman, sachem
Magie noire ou blanche inscrite à la Sacem

Des poumons d'or
Belphégor
Ici, maintenant, à la vie, à la mort
N'oublie pas ton sourire pour ce soir si tu sors
Un jury t'attend n'injurie pas le sort

Entre les dérapages
Entre les lignes d'orages
Entre temps entre nous
Et entre chien et loup
Au maximum du voltage
A peine est passé le message
Au fil du rasoir

Dans les corridors I'M LOST
Sur les baies vitrées I'M LOST
Des insectes écrasés I'M LOST
Qui cherchaient de l'or I'M LOST

Dans les ministères I'M LOST
Dans les monastères I'M LOST
Dans les avalanches I'M LOST
Au bout de la planche I'M LOST

Des combats d'autorité I'M LOST
Des conflits d'intérêts I'M LOST
Des types ignifugés I'M LOST
Veulent ma fusée I'M LOST

Des désenchanteurs I'M LOST
Un train à quelle heure I'M LOST
Des pirates des corsaires I'M LOST
Sans aucun repaire I'M LOST

Tu dois voir plus loin I'M LOST
Tu dois revenir I'M LOST
Tu dois tout essayer I'M LOST
Tu dois devenir I'M LOST

I'm lost but I'm not stranded yet {x2}" (source)

Noir Désir, Lost

La femme s'entête

09/06/2006 00:00
417 lectures
Ou sans tête ? Ou avec beaucoup trop de tête...
Esthète... Es tête...
En latin, caput, la tête. Kaput, la tête ?
Tête... Têtue... T'es tue, tais toi ?
Mots de tête...
Tête... Téter... Tâter ?
Téton, tétons...
Céphalique... C'est phallique ?
Tête à queue... Tête à nique... Titanic...
Tête à tête... Tête à claques...
Entêtée... En-tête... En tête ?
Pas tête, hic... Pathétique...
Head... Aide...

« Ce que l'on nomme fermeté chez un roi s'appelle entêtement chez un âne. »

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/30.04.06-022-9...

"Derrière des barreaux
Pour quelques mots
Qu'il pensait si fort
Dehors il fait chaud
Des milliers d'oiseaux
S'envolent sans effort

Quel est ce pays
Où frappe la nuit
La loi du plus fort ?

Diego, libre dans sa tête
Derrière sa fenêtre
S'endort peut-etre...

Et moi qui danse ma vie
Qui chante et qui rit
Je pense à lui

Diego, libre dans sa tête
Derrière sa fenêtre
Déjà mort peut-être..." (source)

Michel Berger, Diego, libre dans sa tête

Lupa, narre...

"Homo homini lupus" (Hobbes, pas le Hobbit bagarreur). Et la femme ?

Fable : 1. récit à base d'imagination 2. petit récit en vers ou en prose destiné à illustrer un précepte 3. mensonge élaboré

"Un Loup n'avait que les os et la peau,
Tant les chiens faisaient bonne garde.
Ce Loup rencontre un Dogue aussi puissant que beau,
Gras, poli, qui s'était fourvoyé par mégarde.
L'attaquer, le mettre en quartiers,
Sire Loup l'eût fait volontiers ;
Mais il fallait livrer bataille,
Et le Mâtin était de taille
A se défendre hardiment.
Le Loup donc l'aborde humblement,
Entre en propos, et lui fait compliment
Sur son embonpoint, qu'il admire.
"Il ne tiendra qu'à vous beau sire,
D'être aussi gras que moi, lui repartit le Chien.
Quittez les bois, vous ferez bien :
Vos pareils y sont misérables,
Cancres, haires, et pauvres diables,
Dont la condition est de mourir de faim.
Car quoi ? rien d'assuré : point de franche lippée :
Tout à la pointe de l'épée.
Suivez-moi : vous aurez un bien meilleur destin. "
Le Loup reprit : "Que me faudra-t-il faire ?
- Presque rien, dit le Chien, donner la chasse aux gens
Portants bâtons, et mendiants ;
Flatter ceux du logis, à son Maître complaire :
Moyennant quoi votre salaire
Sera force reliefs de toutes les façons :
Os de poulets, os de pigeons,
Sans parler de mainte caresse. "
Le Loup déjà se forge une félicité
Qui le fait pleurer de tendresse.
Chemin faisant, il vit le col du Chien pelé.
"Qu'est-ce là ? lui dit-il. - Rien. - Quoi ? rien ? - Peu de chose.
- Mais encor ? - Le collier dont je suis attaché
De ce que vous voyez est peut-être la cause.
- Attaché ? dit le Loup : vous ne courez donc pas
Où vous voulez ? - Pas toujours ; mais qu'importe ?
- Il importe si bien, que de tous vos repas
Je ne veux en aucune sorte,
Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor. "
Cela dit, maître Loup s'enfuit, et court encor." (source)

https://racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/30.09.05-009-1a8e0.jpg

"Connais-tu l'histoire
Que m'racontait ma nounou ?
C'est une belle histoire
Qu'j'écoutais sur ses genoux
Si le coeur t'en dit
Ma jolie
Écoute-moi
J'vais te la dire à mi-voix
L'était une fille
Douce et tendre comme toi
Toute aussi gentille
Se promenait dans les bois
Et voilà soudain
Qu'en chemin
Elle aperçoit
L'grand méchant loup aux abois

Hou ! Hou ! Hou ! Hou !
Cha cha cha du loup
Hou ! Hou ! Hou ! Hou !
Cha cha cha du loup

Tu es encor à l'âge
Où les filles ont peur de nous
Tu es bien trop sage
Pour venir sur mes genoux
Mais je t'aime bien,
Ne crains rien
Approche-toi
Je ne te mangerai pas
Ne sois pas cruelle
Viens dans mes bras ma jolie
Viens plus près ma belle
Et ne tremble pas ainsi
Je ne te ferai
Aucun mal
Je ne suis pas
Le grand méchant loup aux abois

Hou ! Hou ! Hou ! Hou !
Cha cha cha du loup
Hou ! Hou ! Hou ! Hou !
Cha cha cha du loup" (source)

Serge Gainsbourg, Cha cha cha du loup

Sa moue raille

06/06/2006 05:00
1.117 lectures
Mon royaume pour un sourire ?
"Vous pouvez railler, mais n'oubliez jamais qu'un jour ou l'autre, c'est celui qui raille qui l'a dans le train" (Desproges)

"Seppuku (ou argotiquement Hara-kiri) est un suicide rituel et honorable d'origine japonaise. Traditionnellement, il se fait dans un temple en s'ouvrant l'abdomen avec un tantō (sabre japonais le plus court), ce qui libère l'âme. La forme traditionnelle consiste en une ouverture de haut en bas et une dans la largeur. Il existe une version moins honorable (et moins douloureuse) dans laquelle un ami coupe la tête pour une mort instantanée.

[..]

Minamoto no Tometomo aurait été le premier homme et samouraï à pratiquer le seppuku honorable, en prenant exemple sur les femmes chinoises : accusées d'avoir enfanté l'enfant d'un autre homme que leur époux, elles s'ouvraient le ventre de désespoir afin de prouver leur fidélité. Minamoto no Yorimasa est le premier dont on a une description détaillée du seppuku : après sa défaite à la première bataille d'Uji en 1180, Yorimasa s'est retiré dans la salle du Phénix du temple du Byōdō-in, a écrit un poème au dos de son étendard, avant de prendre son poignard et de s'ouvrir l'abdomen. Cette façon de procéder a codifié le seppuku.

La pratique du seppuku est indissociable du Bushido, le code d'honneur du guerrier, qui insiste sur sa finalité propre : la mort. Celle-ci ne doit en aucun cas trahir les valeurs morales qui sont celles du samouraï ; aussi la pratique du seppuku est-elle codifiée très précisement. L'acte du suicide honorable ne s'effectuait grosso modo qu'à quatre occasions :

* à l'issue d'une défaite au combat. Être fait prisonnier ne constituait pas tant un échec qu'un déshonneur, non seulement pour soi mais pour ses compagnons et son maître ; pour éviter de souiller le nom de ce dernier, un samouraï vaincu et sans possibilité d'échapper à l'ennemi, préférait se donner la mort lui-même. Ce type de seppuku est rapide et violent, généralement effectué avec un tantō (sabre le plus court) ;
* le pouvoir politique du shogun est marqué par les rivalités ; lorsqu'un vassal était amené à critiquer ouvertement le shogun, il pratiquait le seppuku, tout à la fois pour préserver son honneur, et pour attirer l'attention du dirigeant. Ces remontrances sont désignées par le terme de kanshi ;
* à l'inverse, à partir du shogun Tokugawa, la procédure inverse fut créée, comme une sanction à l'infidélité des vassaux. Une fois encore, le seppuku était l'unique manière d'éviter le déshonneur du clan : il s'agissait donc d'une offre de pitié, le tsumebara ;
* le seppuku fut enfin l'occasion de suicides de groupe chez les samouraïs, qui par leur mort, rendaient hommage à leur maître en le suivant par-delà l'épreuve de la mort. Le seppuku est donc également le signe du dévouement, le junshi.

Hormis dans le cadre du champ de bataille, le seppuku accompagna le raffinement du bushidô et des classes dirigeantes en étoffant le rituel qui lui est encore associé. Le seppuku possède son propre code, qui doit être respecté scrupuleusement, tant par celui qui commet l'acte que par les personnes assistant à celui-ci. En effet, le seppuku n'est absolument pas une pratique solitaire, tout du moins dans le cadre du bushidô ; si le public est restreint et choisi, il est par contre nécessaire. Il a valeur de témoin et d'assistant de la mort du samouraï.

Le samouraï, ayant revêtu un kimono blanc, s'agenouillait face au public, sur un tatami. Il disposait d'un couteau, le tantō, d'encre, d'un pinceau, de feuilles de papier de riz et d'une tasse de saké. Après avoir écrit et lu un waka, enveloppant le tantô d'une des feuilles de papier de riz, il s'ouvrait l'abdomen sur sa gauche, kimono ouvert. Cette partie du ventre représente la conscience dans la tradition bouddhiste. Il remontait alors une première fois, en diagonale ; puis une seconde entaille venait couper la première. Ce Giri no jumonji, terriblement douloureux, était la plupart du temps interrompu par le kaishakunin, un ami du samouraï, qui le décapitait. Chaque shogun avait un kaishakunin officiel pour les tsumebara : c'était un honneur tout particulier pour un samouraï.

L'histoire militaire du Japon est marquée par de très nombreux seppuku ; mais dès lors que les bushi perdirent de leur influence, la pratique fut contrôlée (interdiction du junshi), puis interdite (par le gouvernement Tokugawa à la demande de Nobutsuna Matsudaira en 1663). Les cas épars de désobéissances furent accueillis comme des actes d'autant plus braves par la population japonaise." (source)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/28.05.2006-015...

"Un petit Khmer rouge est dans une merde noire
Un Cambodgien fou se planque dans un abattoir
Et un Viêt rebelle charge à coups de pelle
Sur des Laotiens qui mangent des Coréens

Des Thaïlandais exploitent des Thaïlandais
Chinois de Hong-Kong tire sur un viêtcong
Règlements de comptes dans la tour de Tokyo
Chinois de Hong-Kong décapite un mao

Honorable client entre dans un restaurant
Ressort vermicelle ou alors boeuf citronelle
Honorable client devenu bol de riz blanc
Où nids d'hirondelle farçis aux huits merveilles

Tiguidap tiguidap... Tiguidap tiguidap...

Menu du Bouddha travers de porc svastika
Barbecue ninja et samouraï vendetta
Pâté impérial dans un gilet pare-balles
Couteau de printemps planté dans gâteau flottant

Viêt haché maison à la soupe du dragon
Phillippin sans nom cuit aux petits oignons
Fondue mitraillette pour bonze religieux
Et les deux baguettes lui sont plantées dans les yeux

Une tête coupée sur un bol de riz
Choux chinois sautés et salade de tripes
Couilles de Laotiens en spécialité thaï
Cuisses de Malais à la sauce de Shanghaï

Qui vouloir manger gâteau coco riz gluant ?
Qui vouloir casser tête de coco méchant ?
La loi du silence les tigres de Shaolin
Éros plus vengeance aux mille sourires de la Chine

Tiguidap tiguidap... Tiguidap tiguidap...

Yakitori sushi Non je ne veux pas hara-kiri
Ichi ni san chi Soupe yankee Nagasaki
Shichi hachi kyü jû San Ku Kaï c'est la bataille
Lala Hiro-Hito lala Yamamoto Saïgon c'est la baston
Mitsubishi...sodeska (trop de saké !)
Moi, j'veux pas hara-kiri
Mitsubishi...sodeska (encore du saké !)
Mon grand frère c'est Bruce Lee
lala Yamamoto Du saké pour mes amis
Honda kawasaki Allez danse la danse du riz !
La la hiro-hito lala yamamoto" (source)

Bérurier Noir, Casse-tête chinois

Green Street Hooligans

05/06/2006 09:47
831 lectures
"I'm forever blowing bubbles, pretty bubbles in the air
They fly so high, nearly reach the sky
Then like my dreams they fade and die
Fortune's always hiding, I've looked everywhere
I'm forever blowing bubbles, pretty bubbles in the air
United! (clap hands) United! (clap hands)"

C'est l'histoire d'un Hobbit, dont on dirait toujours qu'il a abusé de la salsepareille, qui est d'ailleurs accusé de schtroumpfer de la poudre blanche. A voir sa gueule, faut pas s'étonner ! Bref, il est donc chassé de ses terres universitaires gringo-prestigieuses (histoire qu'on saisisse bien que le Hobbit est certes petit en taille, mais grand en esprit et en principes) et change rapidement de continent avec son baluchon (les moyens de transport ayant évolué, le trajet et ses dangers ne constituent plus l'intérêt du film, que ce soit clair).
Là, le petit homme débarque dans la capitale britannique et, incroyable, il tombe par hasard sur sa frangine. Ah mais dites donc, ça, ça tombe bien, justement il vient d'arriver et ne connaît personne, donc le hasard fait bien les choses. Et en plus c'est Claire Forlani. Bon après s'ensuit une sombre histoire de foot, de bière et de baston, où certains se tapent dessus, mais préservons le suspens (même si on peut deviner le dénouement...) car malgré un début plutôt caricatural, le film est plutôt plaisant et se regarde bien. Evidemment, il n'évite pas deux-trois énormités et les « puristes » y trouveront toujours quelque chose à redire, mais force est de constater qu'on aurait pu s'attendre à bien pire...
A voir en VO...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/fribourg-ksc-3...

"Entassés dans les tribunes
Nous attendons le coup d'envoi
Comme nos frères d'infortune
Nous sommes prêts au combat

C'est le chant des supporters

Nos chants résonnent dans le stade
Partout la bataille fait rage
On se bat dans les balustrades
Nos bannières flottent sur les grillages

C'est le chant des supporters

Ce soir nous serons vainqueurs
Malgré toutes nos souffrances
Les meilleurs dans la violence
Dans le sang et la démence

C'est le chant des supporters" (source)

Komintern Sect, Dans les tribunes
Flux RSS kibitz1194019859.jpg

kibitz

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